Grasse Matinée

Grasse Matinée

18 mai 2014 00814 mai 2014 01814 mai 2014 01410 mai 2014 00607 février 2014 966grassemat1

Création le 02 mai 1990
René De Obaldia

(392 représentations)

Vita mutatur non tollitur nous enseigne la liturgie : la vie change mais ne disparaît pas.
L’illustration nous en est donnée par Artémise et Babeth, deux voisines de cercueil qui devisent familièrement entre elles. Le cimetière où reposent nos deux femmes est situé le long d’une ligne de chemin de fer et elles évaluent le temps en fonction du rythme des trains qui passent…
Leur dialogue s’avère extrêmement vif. Évocation tour à tour nostalgique et drôle de l’existence passée, avec l’évidence tragique que l’on ne peut plus revenir en arrière.
Mais aussi questions angoissantes sur leur état présent, ce séjour dans les ténèbres, avec les préparatifs du Jugement dernier qui traînent en longueur…
« Chacun des jours de notre vie s’achève dans le sommeil ; et la mort n’est qu’un prolongement de ce sommeil. Dormir sept heures ou sept millions d’années, c’est tout un à l’instant où l’on s’éveille ». John Cowper Powys

Avec :
Artémise de BRINCOURT : Jean Jacques MICHELET
Babeth DAUDET : Frank SIXDENIER
Musique : Patryk LORY
Mise en scène : Frank SIXDENIER

Régie générale : Eric SOUVERAIN
Costumes : Sylvie CHATELIN