Édition 2012

Édition 2012

Smoking Chopin
20 & 21 janvier 2012
Présenté par la compagnie Italienne : Teatro del Chiodo
Créé par Thomas et Lorenzo

La musique est classique. On reconnaît Schubert, Saint-Saëns, Chopin, bien sûr, qui donne son nom à ce spectacle hors norme. Mais le récital, lui, n’a rien de classique. Il emprunte sans vergogne à Buster Keaton et aux Marx Brothers en multipliant facéties burlesques et morceaux de bravoure.
A peine entrés en scène, les deux comparses se retrouvent en butte avec toute sorte de problèmes bassement matériels – le siège du piano qui ne veut pas monter, les fauteuils de spectateurs qui grincent, l’envie subite d’en allumer une en pleine exécution pianistique, etc. Bref de quoi perturber le plus stoïque des musiciens.
L’EST RÉPUBLICAIN :
« Ce duo ébouriffant et spectaculaire, offre aux mélomanes de très grands moments de musique classique et réussit à concilier humour et maestria. »

La nuit des dupes
27 & 28 janvier 2012
Michel Heim (Richelieu), Renato Nasi (Marie de Médicis), Gwenda Guthwasser (Anne d’Autriche), Franck Isoart (Louis XIII), Guillaume Lucas (Buckingham / Pierre de Montesquiou).
Mise en scène : Jean-Pierre Rouvellat

Avec cette comédie de cape et de canapé dans la lignée de « La Nuit des Reines », Michel Heim fait à nouveau un bel enfant dans le dos à l’Histoire. La situation est en effet historique : Louis XIII n’a pas d’héritier et ne baise plus sa femme, la trop prude Anne d’Autriche. Sa mère, l’intrigante Marie de Médicis, compte en profiter pour le faire abdiquer en faveur de Gaston d’Orléans. C’est compter sans le fourbe Richelieu et le séduisant Duc de Buckingham.
LA PROVENCE :
« Le ton est grivois, les costumes somptueux, les clins d’oeil appuyés, Les Amis de Monsieur ne se prennent toujours pas au sérieux, ils sont prestes, ils sont drôles, ils sont gays, pardon, gais, ils s’amusent, ils amusent, ils font rire, grincheux s’abstenir ! »

Pourquoi j’ai mangé mon père ?
3 & 4 février 2012
Auteur : Roy Lewis
Comédien : Damien Ricour
Metteur en scène : Patrick Laval
Ernest Grassentroope, conférencier pithécanthrope, vient nous parler de l’évolution de l’humanité pendant le Paléolithique inférieur. Entraînant le public dans son récit, il revit les joyeuses tribulations de sa tribu. Le public croise tour à tour le chef Edouard, génial inventeur qui part chercher le feu sur un volcan, impose des règles de vie en société, dirige une production de silex; le fils Ernest, un artiste rêveur dépassé par les trouvailles de son père et l’oncle Vania, fidèle gardien des traditions ancestrales (et sa célèbre formule « back to the trees ! »)… Un spectacle solo hilarant.
LE MONDE :
« La performance du comédien, sans décor et avec peu d’accessoires (un vieux yucca, un tabouret, un balai) est jubilatoire et d’une énergie stupéfiante »

Les beautés inutiles
10 & 11 février 2012
La compagnie MaMuse
Avec : Delphine Alvado ou Nathalie Barolle, Laetitia Bos, Eric Vanelle
Mise en scène et adaptation : Eric Vanelle
Les Beautés inutiles nous entraînent sur les traces de quelques uns des sept péchés capitaux… Ces problématiques sont chères à Maupassant et elles sont exacerbées dans cette adaptation de quatre nouvelles qui tournent autour des travers humains. Du couple perfide du Million à celui désespéré de La Parure, de la petite Baronne du Signe à Boule de Suif et sa condition perpétuelle de prostituée, le spectacle dépeint un univers en mouvement frôlant le tragique et touchant aussi souvent à l’humour le plus pointu.
LA DÉPÊCHE DU MIDI :
« Éric Vanelle a choisi le parti pris de l’humour. Mise en scène rythmée et comédiens virtuoses, quel que soit le registre abordé ! »

La belle-mère
17 & 18 février 2012
De : Xavier Chavari
Avec : Isabelle Parsy
Elle s‘appelle Laurence Dubourg. Elle porte un nom trés chic, très classe, mais c‘est une teigne qui veille comme une tigresse sur son fils unique Alexandre, son enfant chéri, la prunelle de ses yeux de louve hystérique. Un enfant qu‘elle voudrait plus docile, plus présent, et qui, à plus de vingt ans, ne l‘entend plus du tout de cette oreille. Il faut dire qu‘Alexandre vient de tomber amoureux d‘une certaine Marina, avec qui il compte convoler en justes noces…
AVIGNEWS :
« Isabelle Parsy fait mourir de rire avec son rôle de mère possessive et intolérante. »

Macbett
24 & 25 février 2012
Compagnie La Tête de Mule
Mise en scène : Frank Sixdenier
Avec : Caroline Figuiera, Ludovic Chantraine, Jean Jacques Michelet et Frank Sixdenier.
Pièce peu connue du répertoire contemporain, insolite et jubilatoire, elle bouleverse et transcende les frontières établies entre les différents genres théâtraux. Ionesco ne s’est pas contenté ici d’adapter le chef-d’œuvre anglais mais a réalisé un superbe travail de recréation, développant des personnages secondaires ou en occultant d’autres à travers un découpage original.
Au souffle shakespearien, il ajoute l’humour et la loufoquerie car jouer avec les mots ou les situations décalées est pour lui une délivrance, le seul moyen de dédramatiser notre sombre condition…
LA NOUVELLE REVUE FRANçAISE :
« La plus noire et la plus drôle des pièces de Ionesco. Bravo à la Tête de Mule ! »

Quitte à pleurer sur son sort, autant le faire en rigolant
16 & 17 mars 2012
Écriture et mise en scène : Bonbon
Accordéon : Adrian Iordan ou Sébastien Malherbe
Dans ce spectacle, Bonbon ne fait pas qu’interpréter avec truculence, humour et émotion les plus grandes chansons de cette immense artiste que fut Fréhel : elle évoque la vie hors normes d’un monstre du music-hall, d’une véritable bête de scène, qui n’hésitait pas à s’arrêter au beau milieu d’une chanson pour haranguer le public !
Bonbon met toute sa personnalité au service de ce personnage titanesque. sa force, sa présence scénique et l’originalité de son interprétation font de ce spectacle plus qu’un tour de chant : la rencontre novatrice et décapante du théâtre et du music-hall, le télescopage du rire et des larmes…
LA VOIX DU NORD :
« Quelle présence sur scène, cette Bonbon ! » chuchotaient les spectateurs à la fois surpris et émerveillés par ce personnage haut en couleur et pittoresque… »

À table !
23 & 24 mars 2012
Auteur et Interprète : Bernard Azimuth
Mise en scène : Patrick Dray
Création lumière : Edwin Garnier
Au travers de personnages excessifs, intolérants, impatients, bornés et stupides, naïfs et parfois involontairement cruels, Bernard Azimuth nous entraîne dans son monde bien à lui où rien n’est simple ! Même « parler », parfois est difficile. Employer le présent ou l’imparfait peut se révéler pour lui un véritable casse tête. Aller à l’Opéra de Paris, écrire un constat à l’amiable, offrir des cadeaux, téléphoner, descendre l’escalier : avec lui, on peut être certain que ça va mal se passer ! En tout cas, on n’est jamais tranquille. Percevoir tout simplement la réalité des choses lui est étranger. Tout est déformé. Suspect. Impossible.
LA PROVENCE :
« Dans son nouveau spectacle, Bernard Azimuth nous embarque dans une histoire abracadabrantesque. Pleine de surprises. De moments d’émotions aussi. De personnages atypiques. De situations croquignolesques. »

Jupe courte et conséquences…
30 & 31 mars 2012
Auteur : Hervé Devolder
Avec : Stéphanie Caillol et Hervé Devolder
Mise en scène de l’auteur
Une hystérique, une psychopathe ? Mais qui est cette curieuse femme qui vient interrompre la lecture d’un homme paisible, dont le seul tort est de l’avoir discrètement reluquée ? Il lit sur le banc d’un parc, elle passe, l’oeil hagard, balançant sa fine silhouette sciemment mise en valeur. Lui, jette un oeil rapide, guère plus, rien d’outrageant en soi. La jeune demoiselle ne s’offusque même pas. « Elles vous plaisent ? … Mes fesses ? » lui dit-elle hardiment, mutine.
LE PARISIEN :
« Portée par le texte tout en finesse, cette comédie tonique décortique avec drôlerie et émotion les états de la condition amoureuse..?»

Le miroir
6 & 7 avril 2012
Auteur : Trinidad
Interprètes : Trinidad et Vanina Sicurani
Mise en scène : Christophe Luthringer
Trinidad revient avec une comédie « thrillopsychologique », dans laquelle elle enchaîne personnages et rebondissements jonglant avec le rire et l’émotion. Habile stratège, elle nous entraîne dans un périple au pays des souvenirs enfouis quelque part entre secrets de famille et microsillons d’un vieux trente- trois tours. Derrière le miroir ensorceleur et révélateur apparaît son alter ego, Vanina Sicurani, la chanteuse de jazz sensuelle à la voix profonde. Tout dans ce spectacle, lumière, musique, effets « spéciaux » est une invitation au voyage.
LE NOUVEL OBS :
« Une comédienne émouvante, très savoureuse. »

Elastic dans « Artisto ! »
13 & 14 avril 2012
Compagnie rirolarmes
De et par : Stéphane Delvaux
Mise en scène : Louis Spagna
Difficile de résister à l’humour visuel délirant d’ELASTIC, un personnage burlesque à l’accent italien qui, dans « Artisto ! », essaye à lui tout seul de présenter « SON plus Grand Cabaret ». Pour y parvenir et éblouir au mieux son public, il entame alors une succession de numéros circassiens (acrobate de la muerte, fakir mystique, marionnettiste animalier, magicien, motard fou et autres performances rocambolesques)… ratés ! Parmi ces numéros incroyables, notons l’impensable…et unique au monde saut à l’élastique ‘Live’ HORIZONTAL ! Une entrée en scène inoubliable pour le plaisir des yeux et les sueurs froides qu’elle procure.
LE SOIR :
« Malgré un genre difficile à défendre, Elastic fait un tabac. Sa face à faire rire un mort achève l’opération de séduction. »

L’Albertmondialiste
20 & 21 avril 2012
De et par : Albert Meslay
Albert Meslay est un cas, et même un cas grave. Du début de l’écriture, “Les premiers écrits ressemblaient à des emails gravés dans la pierre et à consulter sur place” à la fin du monde, « Le jour de l’apocalypse, en un instant, les fortunes des nantis seront anéanties et les dettes des pauvres annulées : on aura une fin du monde de gauche! », cet hurluberlu donne son opinion sur tout et même sur des sujets qu’il ne connait pas : “Le droit de se tromper est un privilège qui ne doit pas être réservé qu’aux experts”. il s’en prend au travail, cause principale du réchauffement de la planète et prône la défense de l’égalité des malchances à la naissance.
TÉLÉRAMA :
« Surréaliste, parfois grinçant, toujours intelligent, son humour est propre à réveiller les neurones les plus fatigués. »